[DIGITAL Business Africa] – Jimanel Lwigulira, présenté comme coach sur le réseau social X, a franchi le Rubicon. Le follower, en réaction à la sortie du ministre d’État, ministre de l’Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando sur une possible révision de la constitution, a dit : « Pas même un individu, un singe ».
Les faits remontent au 29 novembre 2024. Dans la foulée, Coach Jimanel Lwigulira va faire des excuses pour ces propos outrageants envers un membre du gouvernement, qui plus est, un ministre d’État, qui s’est refusé à tout commentaire sur une question à lui posée par un journaliste.
« Au nom de l’amour et de la paix, j’adresse mes sincères excuses au Ministre @Guy_Loando et à tous ceux qui ont pu se sentir offensés par mes propos. En tant qu’humains, nos perceptions diffèrent parfois, et je regrette que mes intentions aient été mal comprises. Que la paix et la grâce nous guident », a-t-il posté sur son compte X.
Sauf qu’il y aura rebondissement dans cette affaire. Le camp d’en face semble ignorer ce qu’on appelle amour ou grâce. Le premier décembre 2024, le follower Jimanel Lwigulira apprend que le parti politique Agissons pour la République (AREP), fondé par le ministre Loando Mboyo, ainsi que sa Fondation Widal, sont actuellement en train de rédiger une plainte contre lui pour injure publique et outrage à l’autorité.
La nouvelle n’émane pas d’un internaute lamdda, s’il vous plaît. C’est le conseiller technique, expert en passation des marchés publics et partenariat public-privé à la Primature, Rolly Tshibangu, qui a relayé l’annonce sur son compte X.
Jimanel Lwigulira est donc fortement invité à s’entourer rapidement d’avocats pour se défendre face à cette procédure judiciaire engagée à son encontre. Selon certaines indiscrétions, les autorités congolaises entendent donner un sérieux avertissement à quiconque s’en prendrait de manière injurieuse à un responsable politique.
Il faut tout de même relever que le parti politique Agissons pour la République (AREP) n’a pas encore communiqué officiellement sur cette affaire. Pas même le ministre d’État, ministre de l’Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando.
Par Jean Materne Zambo