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[DIGITAL Business Africa] – Un atelier de formation sur le spectre 5G est animé depuis le 20 juin 2023 à l’hôtel le Rotana – Kin Plazza de Kinshasa en RDC par la GSMA. C’est à l’occasion de la 8ème session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC, l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale. Et c’est Bruno Yuma Utchudi, directeur de la coopération de l’ARPTC, au nom du président de l’ARPTC, qui a ouvert les travaux ce 20 juin en souhaitant la bienvenue et de bons travaux aux différents experts.
Pour lui, il est question « d’explorer les meilleures stratégies d’optimisation du spectre 5G pour le bien des populations. Les résolutions de cet atelier de formation permettront aux régulateurs de recadrer ou d’améliorer la réglementation de la 5G et les formations sont un canevas pour que la 5G soit une réalité dans les pays de l’Afrique centrale ».
Les participants sont donc édifiés sur le régime de licences et sur la neutralité technologique ; sur comment maximiser l’impact positif des décisions de tarification du spectre sur la connectivité ; sur les liaisons terrestres mobiles et le spectre pour les industries ; sur l’élaboration et la rédaction des feuilles de route pour les générations mobiles actuelles et futures ; et enfin sur les avantages des bandes basses et des bandes moyennes pour combler la fracture numérique.
Et pour ces différentes thématiques, ce sont Kamal Tamawa, Directeur de la Politique du spectre et des services à l’industrie de la branche subsaharienne de la GSMA et Alain Betu, Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA qui ont édifié les participants.
Pour Alain Betu, cette intervention de la GSMA est une aide auprès des régulateurs télécoms à mieux préparer pour le déploiement des réseaux 5G. « Chaque pays a ses spécificités. L’état de préparation dépend du marché et de la demande. Lorsqu’on parle de technologie mobile, tout est question d’évolution. Les spectres qui étaient utilisées pour la télévision analogique sont à présent déployées pour la 4G et les technologies mobiles. Avec l’évolution technologique, il y a des migrations qui vont être faites d’une bande de fréquence à une autre, d’un service sur une bande vers d’autres bandes de fréquences », explique-t-il.
Et quelles bandes de fréquences recommander en Afrique centrale pour la 5G ? Alain Betu répond : « Il y a trois bandes de fréquences qui ont été identifiées. Nous avons les bandes basses en dessous d’un giga qui peuvent être utilisées pour étendre la couverture en raison des qualités de propagation qu’elles offrent. Nous avons les bandes moyennes qui sont les plus prisées, notamment la 3.5 qui devra être libérée. Puis, nous avons les bandes hautes qui vont au-delà de 26 gigas qui permettent de résoudre les problèmes de capacités en indoor dans les immeubles ».
L’atelier de formation sur le spectre 5G prend fin ce jour à Kinshasa. Les participants seront édifiés cette fois-ci sur le service universel et la connectivité rurale. Toujours par la GSMA.
Par Digital Business Africa
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