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[DIGITAL Business Africa] – Dr Pierre Le Grand Nka appelle à un déploiement des organes de presse traditionnels sur l’espace cybernétique. Le directeur de la 2N Communication l’a indiqué lors de la rencontre entre journalistes au siège de l’Ambassade des États unis d’Amérique, ce mercredi 21 décembre 2022 sis à Yaoundé.
Organisé par l’Ambassade des États unis d’Amérique, l’atelier de deux heures d’horloge planchait sur les difficultés que les journalistes rencontrent dans leurs reportages mais aussi sur les bonnes pratiques pour un journalisme responsable. Deux présentations ont meublé les échanges. Celle du Dr Pierre Nka était axée sur deux moments, notamment « le journalisme haut dépit » et « le journalisme haut débit à l’ère du numérique ».
Pour le premier cas : « le journalisme haut dépit », Pierre le Grand Nka estime que l’ouverture des sites et des blogs sont « un bon marché pour les non-journalistes ». Comme exemple de journalistes « haut dépit », le Dr Pierre Le Grand Nka cite les lanceurs d’alerte, qui en réalité seraient tout simplement des « relayeurs d’alerte ».
Pour le deuxième cas : « le journalisme haut débit à l’ère du numérique », le journaliste économique pense que les journalistes camerounais devraient tirer avantage de la technologie pour enrichir leurs contenus et y « mettre de la lumière ». Ce qui concourt à susciter de l’espoir parmi les masses.
Pour se résumer Dr Pierre Le Grand Nka a utilisé les expressions « quatrième pouvoir », qui l’on sait, renvoie à la corporation du métier de journaliste ; et « cinquième pouvoir », qui renvoie aux blogueurs et lanceurs d’alerte.
Il a essayé de montrer que le quatrième pouvoir était en porte-à-faux avec le cinquième. Et que les journalistes traditionnels sont astreints s’arrimer à l’évolution technologique. Mais avant, il y a eu la présentation de l’Américaine Sarah Wachter, journaliste écrivaine. Elle s’adossait sur le « Factcheking », entendez la vérification des faits .
Elle indiquait en gros ce qui était prohibé dans la collecte de l’information. Et l’on retient que le journaliste doit recourir à plusieurs sources ( trois au minimum) dans le cadre de la rédaction d’un article. Par source, elle entend toute personne ayant été directement impliquée dans l’événement. Cela pour éviter de désinformer le public.
Sarah Wachter a recommandé certains outils pour eétoffer ses connaissances en matière de Factcheking. Ainsi a -t-elle recommandé se suivre certaines plateformes telles que firstdratenews, Unesco journalisme, Africa check méthodology, AFP- Checking factuel.
Par Jean Materne Zambo
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