[DIGITAL Business Africa] – Le président de Smart Africa, Lacina Koné, a conduit une délégation de l’Alliance à Bruxelles. Allée rencontrer la directrice générale de la GIZ, Anna Sophie Herken, la délégation a échangé avec l’équipe de la GIZ sur les possibilités de collaboration dans l’espace numérique, ce 29 novembre 2024.
Laciné Koné et sa suite iront ensuite à la rencontre de Reinhold Elges, Chef de Représentation de la GIZ, au siège de la GIZ à Bruxelles. Cette fois, ils vont discuter des mises à jour sur les projets en cours, de la défense des intérêts auprès des organisations du secteur privé. Il a également été question pour les deux parties d’explorer des synergies pour de futures collaborations.
« Cette rencontre, dit l’Alliance, a mis en lumière l’engagement commun en faveur de l’accélération de la transformation numérique de l’Afrique grâce à des partenariats innovants et des initiatives impactantes ».
Projets et plan d’actions de Smart Africa
Le déplacement de Lacina Koné fait suite aux Assises de la Transformation digitale (ATDA), tenues du 20 au 21 novembre 2024 à Abidjan. Le président de Smart Africa avait révélé les projets de l’ Alliance pour l’ Afrique lors d’une interview accordée au site agenceecofin.com.
« Nous menons actuellement 34 initiatives, réparties selon quatre grands piliers : la connectivité, l’innovation, la transformation et l’accélération. Chaque pays membre de l’alliance choisit un projet phare correspondant à ses priorités en technologies émergentes. Nous élaborons ensuite une note conceptuelle, un schéma directeur, et mettons en place un projet pilote. Si ce dernier est concluant, il est confié à des partenaires privés pour un déploiement national ou continental ».
Sur le Roaming, il a eu ces mots :
« Un exemple est le projet One Africa Network, avec le slogan « Roam like at home ». Il vise à supprimer les frais de roaming pour les Africains se déplaçant entre pays, comme cela existe déjà en Europe. Des pilotes ont été lancés en Afrique de l’Est (Rwanda, Kenya, Ouganda, Tanzanie, etc.), puis étendus à l’Afrique de l’Ouest, notamment avec des accords récents entre la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin ».
Lacina Koné a aussi reconnu que la transformation numérique ne peut se faire sans une identification fiable des citoyens.
Par Jean Materne Zambo, source : agenceecofin.com