La grande image: Les grandes entreprises technologiques adoptent rapidement l’IA générative comme un nouveau front sur les marchés de la productivité et des moteurs de recherche. Peu de temps après que Microsoft et Google ont dévoilé leurs points de vue sur les chatbots IA, Adobe et Microsoft ont révélé leurs plans pour la génération d’images basée sur l’IA.
Microsoft et Adobe ont dévoilé mardi leurs premières applications d’IA générative basée sur le visuel. Les deux sociétés ont des intentions différentes pour la technologie, mais les deux commencent par un déploiement lent à la lumière des préoccupations concernant l’éthique de l’IA générative.
La société Redmond annoncé Bing Image Creator, un générateur d’images qu’il intègre dans le chatbot Bing AI récemment publié. Les utilisateurs peuvent saisir des invites dans la fenêtre du chatbot pour créer des images via une version améliorée du modèle DALL-E AI. Cependant, le concurrent DALL-E Midjourney a récemment gagné en réalisme avec la version 5, du moins pour le moment.
Bing Image Creator n’est actuellement disponible qu’en mode créatif de l’aperçu Bing, mais finit par passer en mode équilibré, en mode précis et Microsoft Edge. Lorsqu’il arrive dans Edge, les utilisateurs peuvent y accéder en cliquant sur la barre latérale Copilot du navigateur.
Pendant ce temps, Adobe révélé une famille de modèles d’IA génératifs nommés collectivement Firefly, avec un bêta disponible dès maintenant. L’IA s’intègre au logiciel d’édition d’images de l’entreprise pour permettre aux utilisateurs de créer des images et des effets de texte à l’aide d’invites de texte.
Adobe déploiera ses générateurs d’images IA dans les flux de travail Creative Cloud, Document Cloud, Experience Cloud et Adobe Express. Les premiers programmes à le recevoir seront Adobe Express, Experience Manager, Photoshop et Illustrator.
Les inquiétudes concernant la création d’images nuisibles et l’utilisation d’œuvres protégées par le droit d’auteur pour former des modèles d’IA ont rendu la technologie aussi controversée qu’intrigante. Microsoft et Adobe tentent de répondre à ces préoccupations avec des mesures pour assurer aux utilisateurs qu’ils ne prennent pas l’IA à la légère.
Microsoft met en œuvre une version échelonnée pour Bing Image Creator pour voir ce que ses utilisateurs font avec le nouvel outil. Il comprendra également des garde-fous pour s’assurer que Bing ne génère pas d’images nuisibles. Il intégrera également des filigranes pour identifier les images comme étant générées par l’IA.
Adobe prend plusieurs mesures pour éviter la violation du droit d’auteur et permettre aux créateurs de refuser d’aider à enseigner les modèles d’IA. L’entreprise a formé sa première IA sur des photos d’archives Adobe, des travaux sous licence ouverte et du matériel du domaine public. Lorsque Firefly quittera la version bêta, Adobe dévoilera comment il entend rémunérer les créateurs de photos pour leurs contributions à l’IA.
Adobe s’abstiendra également d’utiliser le contenu des abonnés Cloud actuels pour alimenter ses modèles d’apprentissage automatique. Finalement, l’entreprise veut convaincre ses utilisateurs d’aider à former son IA, mais les laissera attribuer une balise “Ne pas former” à leur travail. La création portera la balise anti-formation partout où elle est stockée, publiée ou utilisée d’une autre manière.