[DIGITAL Business Africa] – La journée du 25 juin 2024 a été mouvementée au Kenya. Les Kenyans, rassemblés sous le hashtag #RejectFinanceBill2024, ont quitté l’autoroute virtuelle qui est internet et sont descendus dans la vraie rue pour manifester leur hostilité au projet de loi de finances 2024. Dans le projet de loi 2024/25, le gouvernement kényan souhaite lever 2,7 milliards de dollars d’impôts supplémentaires pour réduire le déficit budgétaire et les emprunts de l’État.
Une pilule amère, difficile à ingurgiter. Un mouvement est né, « Occupy Parliament », en réaction au projet de budget 2024-2025. Il s’est mué en une contestation plus large de la politique du président de la République William Ruto. La coordination du mouvement de protestation « Occupy Parliament », se ferait, selon plusieurs sources, à travers les réseaux sociaux. Plusieurs manifestants ont déploré la perturbation du réseau internet kenyan.
L’organisme NetBlocks estime d’ailleurs que l’internet au Kenya a subi des perturbations « importantes ». Ce désagrément interfère sur la qualité de la connexion internet au Burundi et en Ouganda, selon la même source. Mais, Safaricom, la plus grande entreprise de télécommunications du Kenya, a imputé cette situation à une panne de deux câbles sous-marins, mais a mis en garde ses clients contre la lenteur et l’intermittence du service.
Par Jean Materne Zambo, sources : techpoint.africa, netBlocks