[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique veut établir une carte des médias du Sénégal. Alioune Sall a procédé au lancement officiel de la plateforme  « déclaration médias Sénégal » lors d’un point de presse, ce 16 août 2024. La plateforme permettra une simplification des processus d’enregistrement. Les entreprises de presse pourront s’inscrire et soumettre leurs documents de manière fluide et sans difficulté. En plus de simplifier les procédures, la plateforme permettra une conformité réglementaire. La collecte, le stockage et la transmission de données à caractère personnel sont conformes à la loi et à la réglementation en vigueur, conformément aux directives de la Commission de Protection des Données personnelles du Sénégal (CDP).

De plus, cette plateforme numérique offrira une sécurisation des données. Cela passe par une collecte et un stockage sécurisés des données ; garantissant ainsi la confidentialité et le respect de la vie privée. Et enfin, une amélioration de l’efficacité administrative. La plateforme devra réduire la charge de travail des autorités administratives en automatisant certaines tâches et en facilitant la gestion des dossiers, tout en offrant un meilleur service aux entreprises de presse.

Voici le lien d’accès à la plateforme  « déclaration médias Sénégal :  https://declarationmedias.sec.gouv.sn

Cette mesure adoptée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a bien un fondement.

« Le Code de la Presse, adopté pour garantir la transparence et la responsabilité dans les pratiques médiatiques, impose aux entreprises de presse de se conformer à des exigences spécifiques pour obtenir leur reconnaissance officielle. Dans ce cadre, la création d’une plateforme numérique dédiée à la déclaration et à l’enregistrement des entreprises de presse est devenue une nécessité pour simplifier et optimiser ce processus », explique le code.

Il faut savoir que ce regroupement en un seul endroit de toutes les informations nécessaires pour l’enregistrement et la reconnaissance des entreprises de presse n’est pas anodin. Cela facilite l’accès et la consultation par les autorités compétentes. Le gouvernement attend des distributeurs de contenus audiovisuels, une meilleure contribution. Le ministre Alioune Sall a cité le cas du groupe Canal+, qui ne versait auparavant que 75 millions FCFA au titre de la redevance. Mais grâce à une décision souveraine visant à faire évoluer cette redevance payée par les distributeurs tels que Canal+, Sonatel Orange, Excaf, Startimes et Link Telecom, conformément à la loi, le Sénégal aurait porté à plus de 04 milliards FCFA soit 09% du chiffre d’affaires de Canal+ Sénégal.

Par Jean Materne Zambo, source : declarationmedias.sec.gouv.sn