[DIGITAL Business Africa] – L’alphabétisation numérique sur Facebook. Une stratégie utilisée par les administrations en charge du Numérique au Tchad pour inculquer des notions basiques aux abonnés dans le domaine du numérique. Et cela fonctionne à merveille. Les abonnés interagissent avec l’administration, proposent les notions dont elles ignorent le sens, la portée. Le choix de Facebook peut se comprendre. D’après une étude du cabinet de sondage GeoPoll en 2023, Facebook est le le réseau social le plus utilisé en Afrique sub-saharienne.
Se rendre sur la page Facebook de l’ Adetic ou du ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration du Tchad peut faire du bien à un abonné curieux et passionné des TIC. Le lien d’accès à sa page Facebook l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (Adetic) est le suivant : https://www.facebook.com/Adetic.td?mibextid=ZbWKwL
À intervalle de temps régulier, l’ Adetic entretient sa relation avec le public en publiant des contenus assez intéressants et édifiants, pas seulement pour les Tchadiens, mais aussi pour tout le monde. Ce premier août 2024, l’Agence vient par exemple de présenter le fonctionnement et le rôle d’un data center. Une façon de préparer les populations à accueillir le data center qui sortira de terre « sous peu ».
I- Fonctionnement d’un datacenter
1. Infrastructure physique :
– Serveurs : ce sont des machines qui exécutent des applications et traitent des données.
– Stockage : il s’agit des dispositifs de stockage comme des disques durs ou des unités de stockage en réseau.
– Réseaux : ce sont des équipements réseau pour connecter les serveurs et les systèmes de stockage entre eux et avec l’extérieur.
2. Systèmes de refroidissement : les datacenters utilisent des systèmes de climatisation et de refroidissement pour maintenir les serveurs à une température optimale et éviter la surchauffe.
3. Alimentation électrique : Ils sont équipés de systèmes de secours, comme des générateurs et des batteries, pour assurer une alimentation électrique continue et éviter les interruptions.
4. Sécurité physique : mesures telles que des contrôles d’accès, des caméras de surveillance et des gardes pour protéger les équipements contre les intrusions physiques.
5. Gestion de la charge : les datacenters utilisent des logiciels pour surveiller et gérer la performance des serveurs et le trafic réseau, optimiser l’utilisation des ressources et garantir la qualité de service.
II. Le rôle d’un datacenter
1. Stockage de données : les datacenters hébergent des serveurs et des dispositifs de stockage qui contiennent des données essentielles pour les entreprises, les services en ligne, les sites Web et les applications.
2. Hébergement d’applications : Ils offrent un espace pour héberger des applications web et cloud, garantissant leur disponibilité et leur performance.
3. Sécurité des données : Ils mettent en place des mesures de sécurité rigoureuses pour protéger les données contre les cyberattaques, les pertes et les accès non autorisés.
4. Continuité des activités : les datacenters assurent une continuité de service en cas de défaillance matérielle ou d’autres interruptions grâce à des systèmes de redondance et de sauvegarde.
« Le datacenter une fois opérationnel sera essentiel pour le fonctionnement des services numériques modernes que le Ministère des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’administration appelle de tout son vœu. Sans oublier les réseaux sociaux et la lecture en continu sur une kyrielle de plateformes et la gestion automatisée des services publics », explique l’Adetic.
Au ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, on préfère une simple image, mais chargée de savoir. Alors ce sont des publications ou des statuts qui donnent (un peu) à comprendre une notion, une vision du gouvernement sans entrer en profondeur.
Le lien d’accès à la page Facebook du ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration est :
https://www.facebook.com/MpenTchad?mibextid=ZbWKwL
Et pourquoi pas aussi au Cameroun ?
Le Cameroun pourrait participer fortement à l’éducation des masses en matière de culture du numérique. Le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun ne nourrit pas suffisamment la relation qui le lie aux populations. En dehors de rendre compte de ses activités, « la maman nationale du digital », (surnom attribué à la Minpostel et assumé), Minette Libom Li Likeng, peut également édifier ses abonnés sur les notions et les termes techniques utilisés qu’ils utilisent sans parfois en maîtriser la signification. Le lien vers la page Facebook du Minpostel est https://www.facebook.com/profile.php?id=100068604052243&mibextid=ZbWKwL
L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic) peut emboîter le pas à l’Adetic. Lorsqu’on se rend sur sa page, bien évidemment, on y trouve des comptes rendus des activités menées par l’Agence, des astuces pour ne pas tomber dans le piège des cybercriminels. Mais la cybercriminalité n’est qu’un pant des TIC, qui sont aussi une branche du numérique. Or, la tâche de l’ Antic semble plus ardue. Entendu que l’une de ses missions est la promotion des TIC. Comment parler de TIC si l’on ne comprend pas déjà cet environnement ? L’ Antic peut par exemple expliquer en image la question de gestion de nommage et d’adressage, la veille sécuritaire, etc. Accédez à la page Facebook de l’ Antic via le lien https://www.facebook.com/ANTIC237?mibextid=ZbWKwL
L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) colle sur sa page Facebook des liens pour écouter l’émission « Fréquence du régulateur des Télécoms ». Mais l’Agence peut aussi opter pour des visuels ou des résumés de leurs émissions. Rendez-vous sur la page Facebook de l’ ART en cliquant sur le lien
https://www.facebook.com/ARTcameroun?mibextid=ZbWKwL
Par Jean Materne Zambo