[DIGITAL Business Africa] – En Égypte, les opérateurs de services de communication électronique, Vodafone, Orange et E&B, passent à la puissance 5. Les opérateurs ont obtenu, lundi 07 octobre 2024, des licences 5G. Fruit de l’accord signé entre ces trois opérateurs et le gouvernement égyptien. Selon Amr Talaat, ministre des Communications et des Technologies de l’information, ces accords visent à améliorer les services 5G, à améliorer considérablement la qualité des communications et à étendre la capacité du réseau pour des performances optimales.
Le ministre Amr Talaat a confirmé que l’Égypte a la capacité de fournir les dernières technologies 5G, contribuant à l’amélioration des services et au renforcement des capacités du réseau mobile. Pour le patron du numérique égyptien, cette démarche est vitale pour que le pays puisse fournir des services technologiques avancés à ses citoyens.
Le gouvernement aurait engrangé environ 675 millions de dollars en vendant des licences de services 5G aux quatre opérateurs de télécommunications du pays, dont Vodafone Egypt, Orange Egypt, E&B Egypt et l’opérateur public Telecom Egypte. Qui est le premier opérateur à avoir obtenu sa licence 5G de 15 ans, en janvier 2024, auprès de l’Autorité nationale de régulation des télécommunications (NTRA). Sa valeur était de 150 millions de dollars. Cependant, la licence ne sera pas automatiquement renouvelée à son expiration et n’inclut aucun avantage supplémentaire.
Renforcer sa numérisation
l’Égypte s’est engagée à accélérer sa numérisation. Le pays enregistre un taux de pénétration de la téléphonie mobile d’environ 95 %, représentant plus de 100 millions d’abonnements, et un taux de pénétration d’Internet de 49 %. Dans le cadre de sa vision « 2030 », le gouvernement a introduit un nouveau volet intitulé « Égypte numérique ».
Rappelons que le pays a accueilli le Global Digital Public ou DPI (infrastructures publiques numériques), du 1er au 03 octobre 2024. Ce sommet réunit des leaders et des experts internationaux du numérique.
Selon l’ONU, le Global Digital Public ou’infrastructure publique numérique (IPN) est un moyen commun pour atteindre de nombreux objectifs. Elle constitue un outil essentiel de la transformation numérique et contribue à améliorer la prestation de services publics à grande échelle. Bien conçue et mise en œuvre, elle peut aider les pays à atteindre leurs priorités nationales et à accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable. Les gouvernements, les donateurs, le secteur privé et la société civile ont tous la possibilité de la façonner.
Amr Talaat, ministre des Communications et des Technologies de l’information, a rencontré l’envoyé du secrétaire général des Nations unies pour les technologies, Amandeep Gill, en marge du 1er sommet mondial sur l’infrastructure numérique, qui a été tenu en Égypte, tenu du 1er au 03 octobre 2024.
Amr Talaat a fait savoir à son invité que l’Égypte souhaitait promouvoir l’utilisation de l’intelligence artificielle pour trouver des solutions innovantes aux défis sociétaux, ajoutant que la deuxième phase de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle était actuellement en cours de préparation, conformément aux développements technologiques mondiaux, surtout avec la large diffusion des technologies d’intelligence artificielle générative.
Par Jean Materne Zambo