[DIGITAL Business Africa] – Le milliardaire Elon Musk semble exceller dans tous les domaines. Après, l’automobile, la cryptomonnaie, l’aérospatial, les communications électroniques, l’ IA… voilà que le propriétaire de X s’illustre dans l’e-médecine avec sa startup Neuralink, en posant son premier implant cérébral sur un patient ce 30 janvier 2024. Neuralink, cette solution neurotechnologique développe des implants cérébraux d’interfaces directes neuronales. En fait, l’implant, de la taille d’une petite pièce de monnaie, d’après le Figaro, est composé d’un ensemble de 96 sondes souples et minces, faites d’un polyamide recouvert d’une fine couche d’or. La même source poursuit :
« Cela permet, estiment les auteurs, d’améliorer la biocompatibilité par rapport à des fils métalliques rigides, et de leur permettre de se déplacer au gré des mouvements cérébraux. Chaque fil comporte des électrodes, et un capteur pour communiquer avec la puce et amplifier le signal. Les fils mesurent de 04 à 06 micromètres de diamètre (soit moins qu’un globule rouge) et 20 mm de long, et se terminent par une boucle «pour faciliter l’insertion ».
La source conclut : « Pour enregistrer et retranscrire en temps réel les signaux captés par les électrodes tout en s’extrayant du « bruit » ambiant, 256 amplificateurs programmables individuellement, des convertisseurs numériques sur puce, et un circuit de commande périphérique sont également présents », clarifie-t-elle.
Cette première étude clinique, nommée « Prime» (pour Precise Robotically Implanted Brain-Computer Interface), avait pour objectif d’évaluer «la sécurité de notre implant et de notre robot chirurgical », ainsi que « la fonctionnalité initiale de notre implant pour permettre aux personnes paralysées de contrôler des dispositifs externes par la pensée ».
Son co-fondateur Elon Musk dit avoir obtenu l’accord de l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux, la FDA, en mai 2023. Selon le Monde, « son implant, de la taille d’une pièce de monnaie, a déjà été placé dans le cerveau d’un macaque, qui a réussi à jouer au jeu vidéo Pong sans manette ni clavier ».
Neuralink emboîte ainsi l’entreprise néerlandaise Onward qui a le mérite d’avoir testé le couplage d’un implant cérébral à un autre implant stimulant la moelle épinière, dans le but de permettre à un patient tétraplégique de retrouver de la mobilité.
Par Jean Materne Zambo