[DIGITAL Business Africa] – Le Tchad lui aussi observe une dégradation de la qualité des services de communications électroniques comme son voisin le Cameroun. Le Premier ministre du Tchad , l’ Amb. Allah-Maye Halina s’est entretenu, ce mercredi 16 octobre 2024, avec les responsables des compagnies de téléphonie mobile au Tchad, de cette situation que déplorent les consommateurs. Cette rencontre avait pour but d’interpeller les opérateurs sur la mauvaise prestation de services constatée ces derniers temps.

« Depuis un certain temps, les consommateurs sont abusés par la mauvaise qualité du réseau de communication et particulièrement les coupures intempestives de la connexion internet qui impactent négativement les activités socioprofessionnelles et économiques du pays.

Ce 15 octobre, toutes les entreprises, l’administration publique et les usagers ont été plombés par une interruption de la connexion internet », explique la Primature du Tchad. Une position rapportée par le ministère des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration.

Le Chef du Gouvernement a souligné les manquements graves des téléphonies mobiles dans le non-respect du cahier de charge les liant à l’État tchadien. Il a instruit le ministre chargé des Communications. Selon le Premier ministre, ces multiples désagréments peuvent être interprétés comme un sabotage de l’action gouvernementale.

Le ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’administration, Dr Michel Boukar a été instruit de veiller à ce que ces compagnies mettent un terme à ces désagréments répétitifs.

Dr Michel Boukar était accompagné de quelques responsables de son département et des responsables des deux compagnies de téléphonie.

La Primature du Tchad n’a pas daigné citer les opérateurs en question. Mais l’on sait que le marché de la téléphonie mobile est constitué ainsi qu’il suit : deux opérateurs privés : Airtel Tchad, Moov Africa et l’opérateur public historique de télécommunications fixes Sotel Tchad .

Par Jean Materne Zambo