[DIGITAL Business Africa] – Une fois encore, la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) s’est montrée déterminante. Elle est intervenue efficacement, ce 13 septembre 2024, dans une affaire de sextorsion sur Facebook à Abidjan en Côte d’Ivoire.
C’est une histoire qui peint à merveille la société virtuelle de nos jours. KCM, c’est le pseudonyme attribué à la victime d’un chantage en ligne. De l’autre côté de l’écran, SAC, le cybercriminel qui a bien voulu profiter des émotions de son ami virtuel.
Au départ, KCM était à la quête de l’amour. Et c’est sur les réseaux sociaux qu’il pensait le trouver. Il va finir par faire la connaissance d’un profil qui correspondait à ses attentes sur le réseau social Facebook. Rapidement, une connexion s’établit entre eux, et leurs échanges deviennent fréquents.
Avec le temps, une flamme s’est allumée dans le cœur de KCM. On connaît bien les exigences d’une relation à distance. Surtout lorsque les deux conjoints ont des smartphones et une connexion internet fluide. Alors, ils décident de s’envoyer des images à caractère sexuel. Une erreur à ne jamais commettre. La PLCC peut en témoigner.
KCM n’a malheureusement pas pu se retenir. Conséquence, “love est devenu vélo” (sans chaîne). Un jour, KCM va recevoir un message anonyme qui bouleverse profondément sa quiétude. En effet, une personne le menace de divulguer ses images intimes sur les réseaux sociaux. Apeuré de voir son intimité ainsi exposée, KCM saisit la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
Les investigations menées par la PLCC en collaboration avec le Laboratoire de criminalistique numérique vont permettre l’interpellation de SAC, qui reconnaît sa culpabilité lors de son interrogatoire. Il admet être l’auteur des menaces envers KCM et affirme lui avoir extorqué la somme de cent mille francs CFA (100 000 FCFA). SAC sera conduit devant le parquet pour menace de publication de contenu à caractère sexuel sur Internet et escroquerie.
Par Jean Materne Zambo, source : PLCC ( Facebook)