[DIGITAL Business AFRICA] – Plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la connexion Internet depuis 10h ce jeudi 14 mars 2024. D’autres pays disposant de câbles sous-marins à fibre optique supplémentaires rencontrent des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. C’est le cas du Cameroun qui dispose en plus du SAIL (South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le Brésil au Cameroun.
D’après les opérateurs télécoms camerounais rencontrés, la raison de cette instabilité du réseau Internet est un incident produit ce matin aux larges des côtes abidjanaises en Côte d’Ivoire. Incident qui a affecté le fonctionnement de plusieurs câbles à fibre optique sur la côte Est de l’Afrique à savoir WACS, MainOne, SAT3 et ACE.
Au Cameroun, le NCSNS (Nigeria–Cameroon Submarine Cable System) est également impacté, apprend-on.
En plus des coupures occasionnées par la rupture de service sur ces quatre câbles sous-marins, Microsoft a expliqué à ses usagers qui utilisent ses services et solutions avec difficulté à cause de ces incidents que les coupures de câbles supplémentaires en cours en mer rouge (EIG, Seacom, AAE-1) impactent également sur la capacité globale de la fourniture de l’Internet sur la côte Est de l’Afrique. Ces incidents combinés ont donc largement réduit la capacité totale du réseau dans la plupart des régions d’Afrique.
Au Cameroun, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et certains opérateurs ont communiqué pour rappeler la cause de l’instabilité du réseau Internet. “Cette perturbation de la fourniture d’Internet est causée par la rupture de la connectivité sur certains câbles sous-marins à fibres optiques de télécommunications (SAT 3, WACS et Main One) assurant l’accès de notre pays aux autoroutes mondiales de l’information“, a écrit le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, qui promet d’informer en temps réel les Camerounais sur l’évolution de la situation.
Par Digital Business Africa