[DIGITAL Business Africa] – Les membres de l’atelier « Child Online Protection Work force », organisé par l’Antic, devront trouver des solutions pour sécuriser les enfants en ligne. Les travaux se tiennent depuis le 18 juin et se terminent ce 28 juin 2024. Le directeur général de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ( Antic), Prof. Ebot Ebot Enaw, a invité les membres de la « Child Online Protection Work force », à travailler en synergie pour assurer l’application effective de la Charte sur la protection des enfants en ligne au Cameroun (CCOPC).
La loi N° 2023/009 du 28 juillet 2023, portant, Charte camerounaise de Protection des Enfants en ligne, a été promulguée par le président de la République, S.E Paul Biya le 28 juillet 2023. Selon cette loi, pour être considéré comme enfant, il faut avoir un âge situé en deçà de 18 ans. Elle a été élaborée par le ministère des Postes et des Télécommunications, en collaboration avec les autres administrations. Elle vise, dans son article 05, à garantir un accès sécurisé à internet pour son apprentissage, le développement de ses potentiels et son épanouissement ; sensibiliser les acteurs de protection des enfants contre les effets pervers de l’internet ; prendre en compte la protection des enfants dans le traitement et la diffusion des informations par les professionnels de l’audiovisuel.
La Child Online Protection Work force est composée du personnel de l’Antic, les agents d’application de la loi, le personnel judiciaire et juridique, les agences de publicité, les administrateurs de sites Web, les fournisseurs de contenu en ligne ainsi que les parties prenantes du gouvernement.
L’atelier est piloté par un cabinet juridique américain – Igxtelle Law Group PLLC. Il intervient, selon l’ Antic, à la lumière de la loi n° 2023/009 du 25 juillet 2023 instituant la CCOPC qui donne mandat à l’ Agence et à d’autres parties prenantes du gouvernement d’assurer son application.
A la fin de l’atelier, un « Compliance and Enforcement Framework » sera rédigé et remis à qui de droit. Il permettra assurément à la main-d’œuvre de fournir un cyberenvironnement sûr pour les enfants.
Le document devrait s’attaquer aux dangers tels que : le cyberbullying, l’exposition à des contenus inappropriés, la pornographie enfantine, les prédateurs en ligne, les logiciels malveillants, le hameçonnage et l’escroqueries, le vol d’identité, la dépendance à Internet et exposition à des contenus et des influences néfastes.
L’atelier de l’ Antic est consécutif à une séance de travail que l’Antic a eue avec et la Federal Trade Commission (FTC), le mercredi 05 juin 2024 à l’ Ambassade des États-Unis d’Amérique au Cameroun. Il était question d’un partage d’expériences entre les deux institutions sur la mise en œuvre de la Children’s Online Privacy Protection Act aux États-Unis d’Amérique, d’une part. Et, d’autres part, de l’ implémentation de la Charte camerounaise de Protection des Enfants en ligne (COPC).
Par Jean Materne Zambo, source : Antic ( Facebook)