[DIGITAL Business Africa] – L’ Antic met en garde contre toute désinformation en ligne. L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, ayant détecté un document factice lié à la nouvelle CNI, en appelle à la vigilance des internautes citoyens. Ce document en circulation sur les réseaux sociaux depuis le 15 juillet 2024 ne provient pas de la Délégation générale à la Sureté Nationale (DGSN), selon la clarification de l’ Agence sur sa page Facebook. Ce faux document en question donne les modalités d’établissement de la CNI, les frais y compris (10.000 FCFA pour une durée de 15 ans).
« Il s’agit de l’œuvre de personnes malintentionnées cherchant à extorquer de l’argent aux citoyens camerounais en imitant les documents issus de la Délégation générale à la Sureté Nationale », a précisé l’ Antic.
L’ Agence se saisit de l’occasion pour rappeller aux uns et aux autres les dispositions légales en matière de désinformation par voie des communications électroniques. L’ Antic a par exemple convoqué l’ article 113 du code pénal camerounais.
« Est puni d’un emprisonnement de trois (3) mois à trois (3) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à deux millions (2.000.000) de francs, celui qui émet ou propage des nouvelles mensongères, lorsque ces nouvelles sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale ».
S’agissant de la cybersécurité et de la cybercriminalité, l’ Antic évoque l’article 78-1, qui stipule :
« Est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de 5.000.000 (cinq millions) à 10.000.000 (dix millions) F CFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui publie ou propage par voie de communications électroniques ou d’un système d’information, une nouvelle sans pouvoir en rapporter la preuve de véracité ou justifier qu’il avait de bonnes raisons de croire à la vérité de ladite nouvelle », conclut l’ Antic.
Par Jean Materne Zambo, source : Antic( Facebook)