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[DIGITAL Business Africa] – S’il faut atteindre la croissance économique, avoir une bonne gouvernance, il faut avoir coché la case numérique. Ça, le gouvernement congolais le sait bien. D’où la nécessité d’avoir son propre réseau intranet. Le projet de construction du réseau intranet de la RDC à été présenté jeudi 26 janvier 2023 à Kinshasa, au sortir d’une réunion avec les différents représentants des institutions et services de l’Etat.
Le journal du net.fr pense que l’ intranet est « réseau informatique, mis en place au sein d’une entreprise ou de toute autre entité équivalente. Il permet aux collaborateurs de cette entreprise d’échanger des informations et des documents dans un environnement sécurisé, au sein d’un espace dont l’accès est restreint à un groupe défini (souvent, les employés d’une même entreprise) ».
Le site Lumapps.com enseigne que « l’intranet est utilisé par une entreprise pour publier et stocker de l’information utile aux employés pour les aider dans leurs tâches quotidiennes. Un intranet moderne permet aussi aux salariés de travailler sur leur propre plateforme et de créer, utiliser et partager des documents de tous types ».
Quel apport au gouvernement congolais
Ainsi défini, le réseau intranet du gouvernement congolais permettra d’interconnecter les institutions publiques dans un même réseau, Il facilitera aussi l’accès et l’échange d’informations entre les services publics et les citoyens par le canal des services d’e-Gouvernement ; la délivrance des services par les institutions publiques aux niveaux central et local ; les communications (messagerie électronique, téléphonique IP, etc.), mais surtout va favoriser le bon fonctionnement des sites web des ministères et administrations publiques sans oublier l’augmenter l’efficience et l’efficacité de l’administration par la mutualisation des services.
Selon Venceslas Katimba, conseiller en charge des infrastructures et équipements numériques, beaucoup reste à faire avant la mise en place de cette infrastructure d’envergure. « Plus particulièrement en ce qui concerne les sites web gouvernementaux, il en découle que près de la moitié de ces sites, soit 21 sur 46, possèdent des adresses web et que seuls 15 d’entre eux utilisent le domaine exigé par le gouvernement à savoir : « gouv.cd » », indique le communiqué du ministère en charge du Numérique.
Comme bien de projets numériques en RDC le projet de construction du réseau intranet et s’inscrit dans le cadre du le Plan national du numérique – Horizon 2025.
Le réseau intranet, vue d’ailleurs
Le Sénégal dispose d’un réseau Intranet administratif. C’est une infrastructure technique qui se traduit par la mise en place d’un réseau gouvernemental haut débit pour la voix, la vidéo et les données. Ce réseau s’appuie sur une boucle optique qui réunit 8 nœuds ( l’Assemblée Nationale , le ministère de l’Economie et des Finances,le ministère de l’Intérieur ; les ministères situés au camp Lat Dior , le ministère des Affaires étrangères, le Building administratif, la Présidence, l’Agence de l’informatique de l’Etat. Cette boucle est raccordée, par des bretelles en fibre optique, sur une distance de 30 kilomètres.
En La Corée du Nord le réseau intranet utilisé estLeur réseau « Kwangmeong ». C’est le seul accès pour la plupart des Nord-Coréens à quelque chose comme Internet et il est fortement contrôlé par le gouvernement. Aucun site ni contenu ne peut être placé, sauf par le biais des canaux gouvernementaux.
« Internet Halal » en Iran, le réseau intranet se différencie de celui de la Corée du Nord entendu qu’il héberge des sites Web et des services gérés par le gouvernement iranien. Cela,obligeant tous les utilisateurs à s’abonner à ce site. Avec ce système, l’Iran peut étouffer ou couper complètement ses relations avec l’Internet externe tout en conservant tous les sites et services locaux le plus rapidement possible.
Par Jean Materne Zambo
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