[DIGITAL Business Africa] – L’OAPI est relativement à la traine en matière de modernisation de certaines procédures. L’ Organisation africaine de la Propriété intellectuelle n’a toujours pas dématérialisé la procédure de demande de protection des œuvres. Mais faute de mieux, l’organisation aux 17 États dispose d’une plateforme numérique dédiée au téléversement. Elle a une fois de plus été présentée au cours du webinaire de l’ OAPI jeudi 28 novembre 2024.
Le Dr Michel Gomony est chef de service des indications géographiques, dessin et modèles industriels à l’ OAPI. Il a indiqué que la plateforme de téléversement de l’ OAPI a été créée pour simplifier l’envoi des demandes liées à la protection des droits de propriété intellectuelle. L’utilisateur a juste besoin d’envoyer un spécimen de ce qu’il souhaite protéger. Visitez la plateforme de téléversement de l’ OAPI en cliquant sur ce lien :
https://test.oapi-int.com/televerser-votre-demande/
Il fait rappeler que la propriété intellectuelle renvoie à tous les biens issus de la référence de l’activité humaine. Et on distingue deux grandes familles de propriétés, notamment la propriété industrielle ( Brevets d’invention, modèle d’utilité, obtention végétale, circuits intégrés, marques, noms commerciaux, dessins et modèles industriels, indication géographique) et la propriété littéraire artistique (droit d’auteur, droit voisin).
Comment protéger son œuvre?
La protection des œuvres auprès de l’ Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) est subordonnée à une procédure que le Dr Michel Gomony, chef de service des indications géographiques, dessin et modèles industriels à l’ OAPI, a détaillée. En voici la matérialisation.
Le séminaire en ligne de l’ OAPI a porté sur le thème : « Métiers de la mode et du design : quels mécanismes de protection et de défense des œuvres ? ». Une quarantaine de conférenciers de plusieurs pays étaient en ligne pour faire le tour de la question.
Le Dr Michel Gomony a indiqué que le design est la conception d’une œuvre. Alors que la reproduction revient aux différents acteurs de la mode, notamment les stylistes. Comme défi du secteur de la mode, Dr Michel Gomony a évoqué la faible intégration de la propriété intellectuelle dans le secteur de la mode.
Il a aussi souligné que l’ apparition de l’internet a fructifié le secteur de la mode. Ce qui explique la forte implication du numérique dans la distribution des produits. L’ expert a aussi déploré le fait que l’ Afrique ne tire pas assez d’argent des créations dans le secteur de la mode.
Par Jean Materne Zambo