[DIGITAL Business Africa] – C’est probablement le plus grand scandale sexuel d’ Afrique. Fils de Baltasar Engonga Edjo’o, président de la Commission de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC), Baltasar Ebang Engonga (actuel directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière de la Guinée équatoriale) ébranle la toile avec des vidéos compromettantes.
Au total, ce sont quelque 400 vidéos érotiques en circulation depuis le premier novembre 2024 dans certains groupes Telegram comme ” Tendance Gabon “, qui n’a de cesse de recevoir de nouveaux visiteurs. Ces vidéos mettent en scène l’ actuel directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière de la Guinée équatoriale et des femmes à visages découverts.
Surnommé « Bello », selon plusieurs supports médiatiques équato-guinéens, Baltasar Ebang Engonga entretient des ébats sexuels avec plusieurs femmes, toutes consentantes, dans plusieurs espaces ( bureau, sale d’eau, plage, entre autres ). Face à cette situation, les appels à sanctions sévères se multiplient.
Mais le Parquet de la République a calmé les ardeurs. Le procureur général Anatolio Nzang Nguema annonce l’ouverture d’une enquête non pas pour propagation d’images à caractère sexuel sur les réseaux sociaux. Encore que rien ne prouve qu’il en est l’auteur. Rappelons au passage que c’est à Malabo qu’une vingtaine d’États membres de l’Union africaine ont adopté la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel en 2014.
« Bello » ne sera guère poursuivi pour adultère. Ça, le procureur général Anatolio Nzang Nguema peut déjà le confirmer.
« Les autorités souhaitent ainsi établir si l’homme aurait délibérément utilisé ces relations pour propager une éventuelle maladie dans la population. Si cela venait à être prouvé, il pourrait faire face à des poursuites pour atteinte à la santé publique, un délit puni par la loi équato-guinéenne », précise le média en ligne.
Anatolio Nzang Nguema a rappelé que la loi n’interdit pas les relations sexuelles consenties, mais pourrait sanctionner sévèrement toute personne ayant sciemment propagé une maladie infectieuse. « La population est en danger, car derrière chaque femme impliquée, il y a potentiellement des conjoints et d’autres personnes exposées indirectement », a déclaré le procureur. Des propos rapportés par Realequatorialguinea.
À en croire le parquet, un audit des risques sanitaires est en cours pour évaluer l’impact potentiel de cet incident sur la population équato-guinéenne.
Le député Béninois du parti Bloc Républicain, Armand Gansè, a exprimé son indignation face à cette affaire et a émis une proposition : « Il faut des lois pour décourager l’exacerbation pathologique des besoins sexuels qu’affiche la majorité des femmes dans l’administration publique… » a-t-il dit. Mais il estime que ces lois doivent provenir « des femmes qui pensent qu’on peut encore sauver les meubles en la matière ».
Par Jean Materne Zambo, source : afriqueinfos.com, Realequatorialguinea