[DIGITAL Business Africa] – Il est vrai que l’on s’attendait à des mesures immédiates après la sortie du Premier ministre mauritanien, Mokhtar Ould Diay. Ce sera plutôt une mise en demeure qui est servie aux opérateurs de télécommunications. Ils ont jusqu’au 22 septembre 2024 pour améliorer leurs services. Le cas échéant, ces opérateurs concessionnaires seront frappés par des sanctions, notamment la réduction de la durée des licences existantes de trois mois et l’imposition d’amendes pouvant aller jusqu’à 530 millions MRU.
Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, Ahmed Salem Bede Etvagh, a indiqué que l’ Autorité de Régulation (ARE) avait adressé des avertissements aux opérateurs en 2023. C’était à la suite d’une inspection menée par l’autorité de régulation entre le 1er août et le 7 septembre 2023. Les résultats de cette enquête montraient une baisse significative de la qualité des services fournis par certaines sociétés dans plusieurs régions. Il avait été demandé aux opérateurs de se conformer aux normes de qualité dans un délai de 30 jours. Mais, force est de constater que la situation des services de télécommunications n’est toujours pas aussi reluisante comme on l’espérait.
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Pour rappel, le Premier ministre Mokhtar Ould Diay a exprimé son indignation face à la situation actuelle des services de télécommunications en Mauritanie, lors du conseil des ministres du 29 août 2024. Il avait souligné l’urgence de prendre des mesures pour remédier à cette situation.
Le Premier ministre Mokhtar Ould Diay a demandé au secteur de tutelle de redoubler d’efforts afin d’accélérer la couverture du réseau et d’améliorer sa qualité, tout en exhortant les fournisseurs de services de télécommunications à respecter les engagements stipulés dans les cahiers d’engagements.
Le chef du gouvernement a mis en évidence l’engagement du gouvernement à améliorer la couverture et la qualité des télécommunications dans le pays, en demandant au comité technique de rédiger un rapport de suivi à présenter au comité ministériel dès que possible.
Par Jean Materne Zambo