[DIGITAL Business Africa] – La 56e Session de la Conférence des ministres africains des Finances se penche sur de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique s’achève ce 05 mars 2024 à Victoria Falls, Zimbabwe. Débuté le 28 février 2024, les travaux visaient à financer la transition vers des économies vertes inclusives en Afrique. La Conférence des ministres africains des Finances est une plateforme de dialogue pour les membres des gouvernements concernés et les gouverneurs des banques centrales sur des questions relatives au programme de développement de l’Afrique.
La Division de la technologie, des changements climatiques et de la gestion des ressources naturelles, organe de la CEA, a organisé un panel le dimanche 03 février 2024, axé sur le thème « Promouvoir la prospérité par des politiques axées sur l’intelligence artificielle (IA) en Afrique ». Des experts maliens y prenaient part, dont le secrétaire général du ministère de la Communication de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration Alkaïdi Amar.
« L’intelligence artificielle est perçue comme un levier majeur pour la croissance socioéconomique de l’Afrique, avec un potentiel de contribution significatif à l’économie mondiale. Le Mali, aux côtés d’autres nations africaines, reconnaît l’importance de cette technologie et cherche à en exploiter les avantages pour stimuler sa propre croissance économique », a-t-il dit.
Le Mali s’engage à travailler en collaboration avec d’autres acteurs pour transformer son économie grâce à l’IA. Des questions cruciales telles que l’inclusion financière, la gouvernance et la confiance des citoyens ont été discutées, soulignant l’importance d’une approche collaborative pour relever ces défis.
Le Secrétaire Exécutif Alkaïdi Amar n’a pas manqué de préciser certaines priorités pour le Mali en particulier et pour les pays de l’AES en général. Il s’agit entre autres :
– la transformation digitale par l’accompagnement dans la numérisation des services publics ;
– l’accompagnement dans la sécurisation de pays du Sahel.
Par Jean Materne Zambo