[DIGITAL Business Africa] – Après la restriction d’internet, la réparation des clients de Sonatel-Orange. L’opérateur des télécommunications, dans un communiqué signé ce mercredi 07 février 2024, annonce que tous les clients dont le forfait internet a expiré pendant la restriction recevront le volume non consommé prolongé en validité.
La suspension de l’internet mobile avait été imposée dans la nuit du 04 février 2024 par le ministre de la Communications, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam. Ceci, en raison « de la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menaces de troubles à l’ordre public ». Ces incidents étaient déclenchés par l’annonce du report de l’élection présidentielle par le président de ls République, S.E Macky Sall.
Dans la foulée, le Rassemblement des Entreprises du Secteur des TIC (Restic) est monté au créneau.
« Cette propension de plus en plus marquée de la part de l’autorité à suspendre sinon à restreindre l’internet mobile quel que soit par ailleurs le contexte politique national. L’internet mobile est un outil de travail, la transmission des données via le mobile est essentielle pour toute sorte de transaction dans l’activité économique, il y’a plus de flux transactionnel de nos jours sans internet. Les plateformes de paiement lubrifient la micro activité L’internet mobile c’est 95% de transactions économiques constatées dans nos économies dans le secteur informel, c’est donc 12 milliards de FCFA de contribution au PIB du pays chaque jour », a indiqué le communiqué du Restic.
Le Sénégal étant signataire des conventions internationales – Nations unies notamment – sur le droit des citoyens à l’information doit s’absoudre de ce genre de pratique. Tant l’accès à l’information est une manifestation de la liberté d’expression et constitue de ce fait un outil important pour promouvoir l’État de droit, les opportunités économiques, professionnelles et commerciales dans des sociétés fortement interconnectées.
Par Jean Materne Zambo