[DIGITAL Business Africa] – La sécurisation des systèmes d’information était au cœur des travaux qui se sont ouverts au Palais des Congrès de Yaoundé , ce mercredi 31 janvier 2024. Madame la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé lesdits travaux en présence de plusieurs acteurs du numérique mais aussi ds secrétaires généraux et responsables informatiques de l’Etat.
A l’issu de ce séminaire de haut niveau tel q’il est indiqué par Minette Libom Li Likeng, les participants devraient être capables de cerner les enjeux et les défis de la sécurité des systèmes d’informatisation du Cameroun.
« Les Administrations et Institutions Publiques du Cameroun sont exposées à plus de 34589 vulnérabilités. Ce chiffre révélateur montre à suffisance les faiblesses, les failles et les insuffisances des systèmes d’information de nos Administrations.
L’analyse présente un taux moyen de maturité de la sécurité du système d’information national de 48.94 %, réparti comme suit :
– 28.87% pour les administrations publiques ;
– 38.64% pour les établissements publiques administratifs ;
– 64.50 pour les institutions financières ;
– et 63.76 % pour les Opérateurs de Télécommunications et Fournisseurs d’Accès Internet », a dit madame le ministre des Postes et Télécommunications , Minette Libom Li Likeng.
Une étude de l’Agence nationale des Technologiesde l’Information et de la Communication (Antic) renseigne qu’entre 2019 et 2021, près de 3105 cas de vol de données dus aux attaques de phishing (méthode permettant de dérober des informations confidentielles aux victimes) et de scamming (escroquerie en ligne qui vise à extorquer des fonds aux victimes en leur faisant miroiter une forte somme d’argent) ont été relevés dans notre pays.
Les attaques les plus récurrentes sont par conséquent le phishing, le scamming l’usurpation d’identité, dans les réseaux sociaux et dans les réseaux de téléphonie mobile, l’arnaque par SIM SWAP. Des cyberattaques qui, selon le Minpostel, ont favorisé la création de plus de 5124 faux comptes.
Par Jean Materne Zambo